Lundi 17 Mai, le gouvernement a annoncé la création d'un label porté par l'État qui visera à assurer la souveraineté des données. Celui-ci a pour objectif d'assurer une protection à la fois technique avec une grande maîtrise des risques cyber mais aussi juridique avec les lois extraterritoriales tel que le Cloud Act Américain.
Suite à la hausse des cyberattaques et la décision du CNIL quant à l'acceptation des cookies, le gouvernement souhaite assurer aux français le niveau de protection le plus élevé pour leurs données personnelles.
Bruno Le Maire a évoqué le but premier de ce label qui est de garantir la protection technique des données. Pour cela, il devra donc reposé sur la certification SecnumCloud de l'ANSSI, ce point de passage permettra alors de le décrocher.
Dans un second temps, le ministre de l'Economie et des Finances a souligné la promesse d'une protection juridique des informations. Toutefois, pour tenir cet engagement et mettre en oeuvre un véritable bouclier numérique, il est nécessaire de stocker les données sur des serveurs installé au sein de la France qui seront opérés par des sociétés européennes.
Ce label "cloud de confiance" vise à empêcher les dérives de certains organismes et aider à la création d'entreprises respectant les valeurs européennes en matières de protection de données.
Bruno Le Maire explique "Le recours à des licences américaines dans le nucléaire n'a pas empêché la France de devenir une puissance souveraine dans ce domaine. L'objectif est de suivre la même approche avec le cloud.". Ainsi, le gouvernement ambitionne de proposer une alternative qui concurrencera les géants du coud américains et asiatiques. Pour cela, le gouvernement compte s'appuyer sur le 100 millions d'euros prévu pour le plan de relance français.
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